Identité :
Nom : Lockhart
Prénom(s) : William
Surnom(s) : personne ne lui en a donné pour l’instant
Âge : 33 ans
Nationalité : à mi-chemin entre Nevan et Lespuréen
Langues connues : Nevan, Lespuréen, Corali, Tovian (ainsi que, au moins en partie, des formes anciennes de ces langues et que les éventuels dérivés qui existent)
Compagnie : Libre pour le moment
Psychologie :
Caractère :
William est une personne à la fois simple et complexe.
Jeune, il avait tout ce dont il pouvait avoir besoin, mais rêvait d'autre chose, d'un ailleurs qui n'a sûrement jamais existé, d'aventure. Aujourd'hui, il a ce dont il rêvait mais pas tout ce dont il pourrait avoir besoin, mais il ne saurait dire s'il est plus heureux maintenant qu'avant. Il faut dire que rien ne s'est jamais vraiment passé comme il l'aurait voulu. Il a pour ainsi dire plus souvent survécu aux embuches les plus importantes par hasard que par réel talent. Il n'en manque pourtant pas, et il le sait, mais il lui semble que les dieux, quels qu'ils soient, aiment lui jouer des tours.
Ainsi, William a une vision assez cynique des choses de la vie. Il a un regard assez distancié sur ce qui lui arrive et sait prendre avec humour les aléas de la vie. Il suit en quelque sorte le chemin qui s'impose à lui, sans chercher à l'influencer particulièrement. Advienne que pourra, de toute façon, rien n'a de sens en ce bas monde ma bonne dame.
Face au danger, il semble agir de manière assez irréfléchie. Autant aura-t-il une certaine tendance à foncer presque tête baissée vers le danger, autant au final cela semble-t-il toujours avoir été un assaut réfléchi, avec une gestion du risque bien calculée. Il y a un peu de ces deux aspects dans sa philosophie du combat. D’un coté, il considère ne plus rien avoir à perdre, aussi peut-il se lancer dans l’action sans crainte aucune. Mais c’est aussi son expérience du combat qui lui apprend qu’il faut parfois savoir sacrifier un peu de sa personne pour s’assurer la victoire.
Face à ce danger encore plus terrible que sont les femmes, William reste prudent. Oh, bien sûr, il a connu bien des femmes dans son existence, et sans nul doute en connaitra-t-il bien d’autre, mais durant toutes ces années, son manque terrible d’optimisme l’a empêché de pouvoir s’installer, et il y en a un certains nombre qui a tenté de la caser. Mais peut-être que la bonne humeur communicative d’une certaine jeune fille pourrait contrebalancer le caractère de notre aventurier taciturne, ou peut-être pas.
Tics, manies, phobies :
William a la fâcheuse manie de rappeler à qui l’oublie le manque de sens de l’existence. Il persiste et signe, n’oubliant jamais de rabaisser au niveau terriblement humain et inutile chacune des actions de tout un chacun. Cela dit, il le fait en général avec humour, et surtout, sans grande conviction.
Confession :
Si vous demandez à quelqu’un qui le connait quel est le culte que pratique William, il vous dira sûrement que c’est celui de la ville de Black Coral. Peut-être que le fait qu’il y ait vécu après sa chute est pour beaucoup dans ses croyances, mais le culte moqueur en est en effet très proche. Il pense que, clairement, le ou les Dieux qui dirigent ce monde, s’ils y font seulement attention, sont complètement fou, ou en tout cas, n’ont aucunement l’intention de donner un quelconque sens à l’existence de quoi que ce soit.
Apparence :
Allure générale :
William est un homme à fière allure, trahissant ses origines nobles. Sa démarche comme ses vêtements vont dans ce sens. Chacun de ses mouvements semble très calculé, aussi bien à table qu’au combat, et ses vêtements ont la particularité d’allier efficacité et élégance. Faite d’un cuir robuste, sa veste est taillée de manière plutôt raffinée, ainsi que sa chemise, rembourrée pour le protéger du froid, mais malgré tout d’une délicatesse notable. Sa lame est fièrement accrochée à une ceinture d’un rouge un peu passée, ornée d’une tête de lion travaillé, autrefois symbole de sa famille. Contre toute attente, il semblerait que depuis toutes ces années, il en ait pris grand soin.
Ses cheveux noirs ondulés, attachés en catogan encadrent un visage assez anguleux, mais malgré tout élégant. Il a le plus souvent des airs de grand brun taciturne, mais il lui arrive souvent de sourire, voire même de rire, même si c’est à propos du manque de sens de la vie. Ses yeux respirent une certaine intelligence, ou en tout cas, une claire compréhension de son environnement. Ils sont d’un noir profond, ce qui n’est pas pour rien dans l’impression qu’ils donnent.
De corpulence moyenne, son corps et son visage sont marqué de nombreuses cicatrices, qui, en plus de témoigner de sa longue expérience et d’être une preuve de sa grande implication personnelle dans le combat, sont semble-t-il pour beaucoup dans le charme viril que lui trouvent certaines femmes. Grand bien leur fasse, lui n’en a que faire.
Signes particuliers : Rien d’extraordinaire.
Biographie :
« Je suis né prince d'une cité qui aujourd'hui n'existe plus. La vie y était belle et douce, le commerce florissant et les gens y avaient des idéaux. C'était une ville de marchands, qui était ouverte à tout sauf aux guerres. Dirigée d'une poigne ferme mais amicale, la ville semblait ne jamais vouloir quitter son âge d'or. C'était sans compter avec l'envie, l'arrogance et le désir de conquête et de pouvoir. Car c'est bien la folie des Hommes qui réduisit en cendre ma terre natale, non la volonté des Dieux. Eux avaient semble-t-il de meilleures plaisanteries en réserve. »
On frappa à la porte, puis un homme à l'allure un peu rustre pénétra dans la chambre.
" William, la caravane ne va plus tarder à partir. Ils n'attendent plus que nous. "
Il s'approcha du bureau où était assis le grand brun, regardant par dessus son épaule. Celui-ci chiffonna le papier qu'il tenait à la main, puis commença à ranger sa plume et son encre.
" Tu faisais quoi ?
- Rien d'important. Des divagations...
- J'espère que tu sais combien peut coûter ce foutu papier que tu jettes sans arrêt... Non parce que si nous devons travailler ensemble, il va falloir faire plus attention, surveiller notre budget, notre capi... "
William avait maintenant rangé toutes ses affaires. Il se leva d'un seul mouvement et coupa son partenaire en levant le doigt, un sourire au coin des lèvres.
" Je sais. "
Il se dirigea alors vers la sortie.
" Oh, si tu sais, moi ça me va. Je voulais juste être sûr. Qu'il n'y ait pas de quiproquo, tu vois ? Non, parce que parfois, les gens ne se rendent pas compte... "
La porte fut fermée derrière eux, étouffant la voix de l'aventurier économe.
Ce n'était pas la première fois que William Lockhart tentait d'écrire une autobiographie. Ce n'était pas non plus la première fois qu'il abandonnait ce projet. Il se disait que ce pourrait être une lecture instructive quant à la nature humaine, mais peut-être se faisait-il des idées.
La République Lespuréenne, depuis qu'elle s'était formée, avait pris goût à la libération de ses cités voisines. Ils avaient évidemment voulu offrir leur liberté à la cité de William, qui n'en avait pas voulu. Ce fut une bataille sans pareille. En effet, il y avait bien peu de soldats de carrière, bien entrainés, dans la ville. Aussi, les habitants décidèrent-ils de se défendre par eux-mêmes. Ce fut un massacre sans précédent, dont aucun de ceux présents dans le camp des vaincus ne pourrait se remettre.
Pourtant... le prince survécut. Ce fut d'abord pour lui une source de honte. Assommé durant la bataille, il se réveilla bien plus tard au milieu des corps sans vie de ses sujets, forcé de fuir sa terre. Il fut bien sûr tenté dans un premier temps de se venger, de rendre la monnaie de sa pièce à celui qui avait détruit sa vie... Mais vers qui tourner sa haine ? Vers une république qui se veut libératrice ? Ses dirigeants sont élus ! Vers les Dieux alors ? C'en était risible.
William fit donc contre mauvaise fortune bon cœur, et se dit que ce n'était qu’une occasion de se créer une nouvelle vie, meilleure que la précédente. D'un point de vue matériel, ce serait sûrement difficile mais... il avait beaucoup rêvé d'aventure auparavant. De terribles batailles contre des hordes de démons. Il se lança donc dans le mercenariat.
Le maniement des armes était son seul talent qui pouvait dans ce monde avoir une réelle valeur marchande. Aussi remplit-il tout les contrats qu'on pouvait lui assigner. Il escorta d'abord des caravanes, ayant forcement des contacts dans ce milieu. Puis il fut tour à tour garde du corps, chasseur de trésor, voire même milicien lors d'un siège. Il parvint à amasser un peu d'argent, et surtout, une réputation solide. Il était efficace, direct, et de plutôt bonne compagnie, si on n'avait pas peur des sarcasmes.
La rencontre la plus marquante qu'il fut eut lieu dans un petit village campagnard dans lequel il séjourna une unique nuit. Les enfants du coin semblaient avoir été nourris aux preux chevaliers et aux quêtes légendaires. William se fit un plaisir de les ramener sur terre : la vie dans le monde était purement ingrate et il n'y avait rien à en attendre. Ce n'était que mort, violence voire, si les Dieux le veulent bien, survie complètement hasardeuse. Pourtant, un de ces jeunes idiots était plus fou que les autres, un certains Finn.
Le jeune homme avait trop d'idéaux, une vision faussée et honteusement optimiste du monde, et semblait penser que les actes d'un seul homme pouvait avoir une quelconque influence sur le destin du monde, ou une belle histoire à l'eau de rose dans le même genre. William laissa dans son trou le pauvre fou. Puis le retrouva plus tard lors d'un contrat, puis un autre. L'imbécile s'était finalement lancé à l'aventure ! Ils furent ainsi tour à tour rivaux ou partenaires, jusqu'à devenir ce qu'on pourrait appeler des amis. Le romantique qu'était Finn s'imaginait peut-être que William pourrait lui apprendre des choses, lui trouvait amusant de voyager avec un tel idéaliste, et ne voulait surtout pas louper sa chute.
Avec le temps, il se prit tout de même d'un certains respect pour ce joyeux compagnon, et c'est dans la bonne humeur qu'ils se rendirent tout deux jusqu'à Neven, capitale de l'Empire, le lieu qui présentait les meilleures perspectives d'avenir pour un groupe d'aventuriers aussi hétéroclite que le leur.
Inventaire/Equipement :
Armes : Une Rapière ouvragée appartenant à sa famille depuis déjà quelque temps. Elle est parfaitement équilibrée, robuste, et William y a entièrement adapté ses techniques de combat. Une dague.
Armures : Bottes, gants, pantalon et veste en cuir de très bonne facture. L’un des gants est renforcé de plaques en fer pour protéger la main de son porteur tenant son arme. Le tout par-dessus une chemise rembourrée. Protégeant aussi bien du froid que des attaques d’éventuels assaillant, cet ensemble a surtout la particularité de faire plus « riche » que les armures classiques du même type.
Argent : 100 po
Objets : du matériel pour l'écriture (plume, encre, papier)
Caractéristiques :
FOR 3
END 4
DEX 5
AGI 5
INT 4
SAG 7
CHA 4
Compétences :
+ Escrime (Expert)
+ Stratégie/Tactique (Compétant)
+ Survie (Compétant)
+ Histoire (particulièrement les précédentes guerres démoniques) et Géographie
+ Langues anciennes et étrangères (au moins quelques connaissances)
+ Lecture et Ecriture, évidemment
Talents :
+ Courage du Pessimiste – William, d’iront certains, n’a peur de rien. En fait, il pense surtout ne rien avoir à perdre, aussi ne manque-t-il pas de se lancer dans la mêlée quel que soit l’adversaire qui lui fait face, dans la limite du raisonnable malgré tout. Plus que du courage ou de la témérité, c’est surtout un profond détachement qui lui permet d’affronter ses peurs.
+ Contre-attaque – William est passé maître dans l’art de la contre-attaque rapide. Il est de ceux qui se laissent attaquer une première fois et qui sont prompt à utiliser les quelques secondes qui suivent et changer le cours du combat.
(+) Marchandage – Elevé dans un franc marché, où le commerce est roi, William a appris à reconnaitre la valeur de nombreux objets et à rabattre leur prix autant que faire se peux.
Sujet: William Lockhart 
Dim 14 Oct - 19:27
