Dans l'attente d'un Contrat... [Pv Karel]

[ MdJ : A.S ]

Alors que tu entres dans la Taverne, celle-ci est bondée de monde. Il ne reste que de rares tables sans buveurs assoiffés. Alors que tu te diriges, avec mal vers l'une d'entre-elles, nombreux sont les ivrognes qui te bousculent, mais heureusement pour toi, aucune d'elle n'est assez puissante pour te faire tomber, ou pire, rouvrir l'une de tes nombreuses blessures. Installé, le bruit ambiant est d'une intensité proche du seuil de douleur. Chacun voulant parler plus fort que son voisin pour se faire entendre, et bien sûr, c'est un cercle vicieux. La taverne en elle-même est constituée d'une grande salle commune au rez-de-chaussée et contient un nombre important de tables. Aux parfums que tu peux sentir, il semblerait que de nombreux clients se soient fait servir le repas du soir. Mais la plupart des tables ne sont que couvertes de choppes en tout genre ou de godets plus ou moins remplis en fonction du taux d'ébriété de leurs éphémères propriétaires.

Mais revenons en à des choses plus concrètes. Compte-tenu du trajet et de ton changement de bandages, il te reste approximativement deux heures à attendre ton employeur. Pourtant, tu ne sais toujours pas comment il est et si jamais ils sont deux à rentrer dans la taverne à minuit, tu seras bien avancé...

Mais alors que tu réfléchis à quelque chose, une voix cristalline te sort de tes pensées.

" - Vous prenez quelque chose Monseigneur ? "

C'était la serveuse. Une jeune femme aux courbes gracieuses et sensuelles. Ses grands yeux vert d'eau sont un plaisir pour les yeux des autres, tout comme ses autres attributs, moins conventionnels dirons nous. Après tout, à ce genre de poste, on privilégiait toujours de belles plantes qui avaient le don de charmer le client et de le faire boire encore plus. Son visage fin et ses lèvres légèrement pulpeuses la rendait réellement désirable, à croire que le patron avait trouvé la perle rare...

[ MdJ : A.S ]

Au début de ta phrase, la serveuse avait haussé un sourcil. Puis avec l'explication qui suivit, elle te sourit chaleuresement et d'un signe de tête te fait comprendre qu'elle a noté ta commande et qu'elle va la chercher. C'est d'ailleurs dans un demi-tour, on ne peut plus gracieux, qui, au passage, fait virevolter sa crinière brune aux longs cheveux lisses et soyeux. Tu peux d'ailleurs la voir se diriger directement au bar, évitant par de petites passes habiles les mains balladeuses, que tu soupçonnaient juste avant, des povrons de services. D'ailleurs tu peux remarquer qu'elle n'a d'yeux que pour toi alors qu'elle doit attendre ta commande. Bizarre non ?

Le Barman lui donne un verre, elle le pose sur son plateau et reprend le même chemin, toujours en évitant les mains, pour arriver à ta table. Le parcours est bien sûr plus délicat puisqu'elle porte un verre sur son plateau, mais elle s'en sort à merveille. Elle dépose le verre sur la table, juste devant toi et rajoute :

" - Ca fera deux couronnes. C'est un alcool que l'on fait nous-même. Il n'est pas fort mais a un goût particulièrement apréciable. Je suis sûr qu'il va vous plaire. "

Regardant autour d'elle, elle ne vit aucune table qui recquierait son attention immédiate et s'installa en face du jeune homme :

" - Je peux ? "

[ MdJ : A.S ] [ Désolé pour l'attente, je n'avais pas vu que tu avais répondu ]

La serveuse, qui te dévorait littéralement du regard, eut un léger rire, on ne peut plus gracieux, à ta dernière remarque. Elle se savait belle, il n'y avait aucun doute, mais de là à se voir complimenter par un mercenaire, il y avait un léger pas qu'elle n'avait visiblement pas encore franchi. Dans l'auberge, certains poivrots te regardaient avec envie, apparement eux aussi auraient voulu "discuter" avec la serveuse... Quelques pochtrons demandaient à boire et le barman se déplaçait lui-même en jetant un oeil à l'horloge... Apparement il allait être à cheval sur l'horaire pour la fin de la pause de la serveuse. Après tout ce n'était pas son boulot de servir les choppes de bière et surtout de se faire, d'une manière très impolie, flatter le derrière... Mais apparement la serveuse s'en fichait comme de ses premières guenilles.

" - Oui, je le soutiens, vous êtes charmant, et rien que la réponse que vous m'avez donnée me confirme dans cette position. "

Elle marqua une pause juste pour pouvoir bien te regarder. Elle semblait fascinée par ton regard, apparement il lui avait jeté un quelconque sortilège bien connu de tous.

" - Mais qu'avez-vous donc fait pendant six ans ? Vous n'avez même pas l'air d'en avoir trente..."

[Désolé, vacances surprise de deux semaines]

Voila que la conversation prenait une tournure interressante... Ainsi, le passé de Karel devait-il vraiment être sujet de la présente conversation? Dison qu'il n'avait pas fait que de belles choses pendant cette periode, et il n'était pas forcement necessaire que cette charmante jeune fille entre en conaissance de telles informations, c'était un cou a se trainer une mauvaise réputation pour cause de ragot répandu dans une taverne d'outres a vin.

Soutenant la regard de la serveuse, Karel bu une nouvelle gorgé de l'acool maison avant de parler... Hum... Comment allait-il tourner la chose...

"Aksell, j'ai parcouru les route pendant six années pour perfectionner mes capacitées d'épeïste. J'habitait ici jadis, et si je suis de retour c'est pour des raisons qui ne dépendent pas vraiment de ma volonté... Même si six ans a battre la campagne, a voyager de trou perdu en hameau isolé; c'est particulièrement long..."

La phrase était explicative et occultait le coté "mercenaire brutal" que Karel avait eu durant ces années de varape. Restait a savoir si la demoiselle en présence chercherait a en savoir plus sur tout ça ou si elle aborderait un autre sujet...

[ MdJ : A.S ]
[ HRP : Pas de soucis, ça arrive, et c'est plutôt une bonne surprise non ? ]

La serveuse fut visiblement ravie de voir que tu la regardais. Ainsi, elle n'avait rien à faire pour admirer ton regard. Elle te regarda boire, elle observait tous les gestes que tu faisais, apparemment elle semblait fascinée par l'être tout entier que tu étais. Avec une oreille attentive, elle t'écouta parler de ton passé. Elle eut un sourire plus que charmant et charmeur lorsqu'elle t'entendit l'appeler par son prénom. Avec des yeux étonnés mais visiblement ravis d'en apprendre plus sur toi, elle répondit :

" - Ainsi vous êtes épéistes... Et si vous avez passé six ans à vous perfectionner vous devez être bon ! non ? Vous vous êtes souvent battu ? Contre qui ? Quoi ? Vous avez été blessé où ? Vous avez des cicatrices ? "

Elle semblait complètement avide de questions sur toi. Rien de bien méchant, juste une fille visiblement amoureuse qui cherchait à en savoir plus sur celui sur lequel elle avait des vues. Des questions posées à la va vite sans que tu puisses répondre entre chacune d'entre-elles, nul doute pourtant qu'elle attend des réponses pour chacune d'elles.

Biassant légèrement le regard, Karel passa le doigt autour de son gobelet, signe d'embarassement visible mais réalisé de manière inconsciente. Ainsi elle voulait savoir... Après ce qui avait été dit, il allait être plutôt difficile de lui mentir... Tant pis. En même temps, se confier a quelqu'un était quelque chose que l'epeïste avait oublié; après toute ces années passés sans dialogue plus évolué que :"Tarek! Passe par derrière pendant que je les occupe!"; ce a quoi il était très souvent répondu un "Ouaaaaais!"aussi primitif que caverneux...

Ayant un petit sourire, Karel poursuivi d'un ton un peu embarassé. Si après ça elle ne se levait pas de son siège, pretextant un client a servir, c'était miraculeux.

"Hé bien... Autant commencé par le début puisque les questions s'acumulent... J'ai passé mon enfance ici, et lorsque mes parents sont morts, de mort naturelle, je tiens a le souligner, je n'avais que la vingtaine et je suis parti sur les routes des pays avoisinants... A la fois dans un désir de perfectionnement, et aussi parce qu'a part me battre a l'épée, je ne savait pas faire grand chose. A croire que j'avais besoin d'aventure..."

Petite pause, petite gorgée d'alcool. Il n'y en avait d'ailleur presque plus dans le récipient qui le contenait. Là on allait attaquer la partie "ethique zéro" de l'histoire...

"... Le meilleur moyen pour moi de gagner ma vie fut le mercenariat. Ho, c'est sûr, malgrès tous mes efforts, je n'ai pas fait que de belles choses... Affublé d'une équipe de soudards... Parfois payé a la tête tranchée rapportée... Nous avons longtemps travaillé pour des hautes puissances de cette cité, même si ces dirigeants ne voudront jamais l'admettre... J'ai vu. J'en aurait vu des horreurs durant ces six années..."

Petit rire dépité. Ce genre de reflexion faisait ressortir des souvenirs a la fois si proches et si lointains...

"Même a chaque fois que l'on assignait un but qui avait l'air noble, je m'appercevait qu'il y avait de terrible conséquences derrière... Quelle pitié. Et dire que j'aurai pu continuer comme ça si cette tueuse n'avait massacré la totalité de mes compagnons de route, avant me blesser mortellement..."

Une légère ouverture de tunique permit de révéler a la serveuse un bandage large et correctement réalisé si l'on tien compte du fait que c'était avec les moyens du bord...

"Et je travaille ce soir, pour payer ma chambre.Elle, j'ai décidé de la chercher. Pas pour une quelconque histoire de vengeance, non. Elle était tellement... Forte. Il faut que je la batte en duel. Ce la paraît certainement stupide de ma part, mais je ne partirais pas d'ici tant que je ne l'aurait pas retrouvé..."

Long silence. Histoire d'embrayer sur quelque chose d'un peu moins pourri, Karel allait ressoritr la question a deux francs qu'il avait voulu éviter en début de conversation...

"Et, vous, que faites vous dans pareille taverne? Vous y êtes depuis longtemps?"

[ MdJ : A.S ]

La serveuse t'écouta avec une attention si soutenue qu'elle n'en entendait plus les bruits qui pouvaient être émis par les soudards de la taverne. Elle eut un léger sourire en voyant ton air embarassé et t'encouraga à poursuivre. Lorsqu'elle entendit ce qui t'étais arrivé, elle ne sembla pas choquée, après tout, c'était le rôle des mercenaires d'accomplir des tâches qui n'étaient pas assez honorables pour être exécutées par leurs commanditaires, non ? C'est ce qu'elle pensait elle, et elle n'avait pas forcément tort, enfin tout cela pour te dire qu'elle n'eut même pas de gestes, ni de regards de dégoût lorsque tu lui parla de têtes tranchées. Elle regarda avec intérêt ton pansement, mais te laissa continuer. Te laissant terminer, elle ne fut pas surprise par la question et si elle te l'avait avoué, elle te dirait qu'elle l'attendait bien avant.

" - Et bien, je suis née à Neven, mais même si j'ai la chance d'avoir des parents encore en vie, ceux-ci sont bien trop pauvres pour m'aider à subvenir à mes besoins, alors je dois travailler et je dois dire que je n'ai pas vraiment d'autres qualifications pour faire autre chose que serveuse. Et puis ça rapporte son lot de couronne à la fin de la semaine vous savez ? Ce n'est pas si désagréable que ça en à l'air... "

Elle rejeta un oeil sur le pansement.

" - Par contre, si vous le voulez, je vous propose de monter dans ma chambre, j'ai un matériel plus aproprié pour vous faire un pansement correct, même si je ne suis pas en mesure de soigner ce qu'il doit y avoir en dessous. Si ça vous intéresse, prenez l'escalier à droite du bar, il mène sous les combles où je dors. Je vous y suivrais après avoir informé mon patron. Ne vous en faites pas, il me doit un bon nombre de pauses et il tient bien trop à moi. "

Elle t'adressa un clin d'oeil et attendit ta réponse.

"Montrer sa chambre". Hum. C'était bien aimable a cette gente demoiselle. De plus, il est vrai qu'un bon bandage ne serait pas de trop pour le travail a venir. En y repensant il devait rester une bonne heure et quart avant l'heure indiquée pour le contrat. Très bien, même si Karel se doutait légèrement ce que cela pouvait impliquer ou pas, surtout après le clin d'oeuil.

*Mais non mon vieux, rien de tout ça n'est-ce pas? Elle va juste refaire ton bandage parce que c'est une jeune femme tout simplement serviable...*

L'auto-conviction, ça marche moyen. Enfin ça écarte les doutes les plus gros... Affichant un sourire des plus naturel, Karel aquiesa de la tête tout en parlant...

"C'est très charitable a vous. Sachant que je suis loin d'être un expert dans le domaine des bandages, et que je travaille ce soir, j'accepte votre offre, Aksell..."

Se levant doucement, l'epeïste porta son regard vers l'escalier désigné par son interlocutrice, avant de s'y diriger d'un pas lent et avisé, de manière a esquiver toutes les outres a vin en présence. Avant de s'éloigner plus avant, notre protagonsite lançat une phrase a l'attention de la belle serveuse...

"Je pense que je ne perdrais pas! A tout de suite!"

puis, continuant sa marche, Karel se déplaçat vers l'escalier, bien décider a trouver la chambre de la demoiselle, comme cette dernière le lui avait indiqué...

[ MdJ : A.S - Désolé du retard ]

Au vu de ton sourire et de ta réponse, la serveuse affiche un air comblé, ainsi qu'un sourire ravi.

" - Alors, montez, je vous rejoins. " dit-elle en souriant et en se levant.

Elle te regarde commencer à partir, et pour réponse t'adresse un clin d'oeil. Elle prend ensuite le chemin du bar et dit deux mots à son patron avant de te suivre dans les escaliers. D'ailleurs elle te rattrape et te précise que tu peux ouvrir la porte.

Dans la pièce, rien de faramineux... Un lit, une commode avec de quoi faire une toilette convenable, une porte semblant donner sur une toute petite pièce d'eau, et enfin une table et une chaise...

" - Ce n'est pas le grand luxe, mais au moins j'ai un toit. Installez vous sur le lit et enlevez votre haut, vous pouvez enlever aussi votre bandage, ça facilitera la tâche. Je vais chercher de quoi vous faire un bandage. "

Elle passe alors dans la salle d'eau, se soustrayant à ton regard...

[ MdJ : A.S ]

La jeune serveuse était allé dans la salle d'eau pour récupérer une bassine qu'elle rempli d'eau et y jeta une éponge propre. Elle la ramena d'ailleurs alors que tu enlevais ton bandage et la posa à côté du lit, non sans jeter un regard sur toi. Puis, de retour dans la salle d'eau, elle revint avec dans la main une paire de ciseau et des bandages neufs et propres.

Elle posa tout au pied du lit et alors que tu y étais couché, elle prit délicatement ta main pour l'enlever de la plaie. Elle remarqua le sang présent sur celle-ci et sur ta main. Alors, sans dire un mot, elle prit l'éponge de l'autre main, l'essora un peu et nettoya ta main et la plaie. Doucement, avec une patience infinie pour ne pas te faire mal. Elle y arrivait plutôt bien et la quantité d'hémoglobine séchée autour de la plaie et qui ne servaient pas d'aide à la cicatrisation disparaissaient.

" - Ne vous en faites pas, j'ai quelques notions en premiers soins. Une amie me les a enseignés et elle travaille avec un docteur. "

Posant ta main propre sur le côté, elle effleura ton torse du bout de doigts avant de récupérer le nouveau bandage. Elle commença donc à te l'aposer. Lentement elle déroulait la bande et quand elle passait derrière toi, elle semblait prendre plaisir à te toucher... Elle termina en coupant le surplus de bande, et après avoir fait un bandage on ne peut plus propre, elle déposa tout à coté de la bassine. Elle s'asseya alors à côté de toi, allongé dans le lit, et posa une main sur ton torse... Plongeant son regard dans le tien...

" - Voila qui est fait. Vous avez une bien belle musculature.... "

Sa main parcourait maintenant doucement les courbes dessinées par les muscles de ton torse et descendait lentement, très lentement en des fines caresses. Puis, son autre main vint se poser dans tes cheveux. Son visage se rapprocha du tien, très près, beaucoup trop près... Elle ferma les yeux et déposa ses lèvres contre les tiennes....

[MdJ : A.S]

La serveuse ne semblait pas vraiment animée de mauvaises intentions, elle semblait vraiment avoir le béguin pour toi, et elle devait profiter du fait que tu ne reviendrais peut-être pas pour passer un petit moment avec un homme qu'elle appréciait... Ou peut-être n'avait elle envie de toi que pour un soir... Ca arrive aussi... Mais effectivement que ce passait-il dans sa tête ? Rien de dangereux, c'était la seule chose de sûre... Alors qu'elle séparait ses lèvres de tiennes, elle entendit ce que tu lui dit mais ne sembla pas être arrêtée par cela. Elle sourait en te voyant rougir et dit :

" - Pourquoi ? Personne ne nous surprendra... Et je dois dire que j'ai une envie folle de vous... Je ne vous plais pas ? "

Elle avait demandé cela avant que sa bouche ne descende le long de ton cou et l'embrasse doucement avec sensualité. L'une de ses mains sur ta poitrine parcourait doucement ton torse en de douces caresses... L'autre se faisait déjà plus sensuelle et mutine et après avoir caressé ton intimité à travers l'étoffe, elle s'attaquait à la ceinture, doucement, comme dans un jeu amoureux...

[Encore désolé, j'arrive jamais a prévenir quand je part en vacances ]

En effet, cela ressemblait tout a fait a une attirance foudroyante standard, souvent observée chez les jeunes femmes qui en on marre des millieux masculinisants. Karel avait gagné par défaut. Il devait être le moins laid, le moins crasseux et le moins primitifs des mercenaires de passage dans cette auberge...

Et il fallait voir le bon coté des choses : Aksell était très jolie, il aurait vraiment pu mal tomber. D'accord, l'heure et quart a venir serait consacrée a cette activitée physique que l'épéïste n'avait pratiquée depuis plus de sept ans (en plus de n'avoir quasiment aucune expérience dans le domaine. La soirée s'annonçait embarassante). Heureusement qu'il y avait une grosse part d'instinctif dans ce genre d'ébats...

Il me parait difficilement concevable que vous déplaisiez a quelqu'un...

...Dit notre protagoniste d'un ton amusé, tout en commençant a détacher le haut de la tunique de la serveuse, tout en douceur. Allez, après tout, qu'y avait-il comme mal a se faire du bien...

[ HJ : Pas de soucis ^^ ] [MdJ : A.S]


La serveuse parut heureuse que tu acceptes de te laisser aller. Elle te laisse doucement défaire les lacets de sa tunique, pendant qu'elle enlève ton pantalon maintenant ouvert. Lentement, elle pose sa main sur ton intimité à travers la dernière étoffe qui les sépare. L'autre main fait descendre lentement ton pantalon puis l'enlève pour le jeter un peu plus loin. Doucement, elle remonte, frôlant ton corps du sien. Elle te susurre des mots tendres à l'oreille... Lentement ses mains s'emparent de tes bras finement musclés.

Oh... Tu risques de passer un merveilleux moment... En fait, tu aurais pu... Si Aksell n'avait pas prit l'un de ses lacets et ,avec une rapidité hors pair traduisant l'habitude, emprisonné tes poignets de manière à ce que tu ne sois plus un danger pour elle. Elle l'avait fait tout en te regardant, tout en affolant tes sens et ta virilté... Oh, oui, tu n'as rien vu venir et tu es fait...

Lentement, elle sort un poignard d'une de ses bottes. Et le pointe en direction de ta gorge :

" - Désolé mon matou, mais ce sera pour une prochaine fois. "

En te menaçant, elle se lève, se rhabille et jette un coup d'oeil à tes affaires.

" - Bon, comme tu as été gentil, je vais l'être aussi en retour... Je ne prendrais que ton argent..."

Se saisissant de ta bourse, elle la range dans l'une de ses poches et avant de sortir te regarde d'un oeil :

" - J'aurai vraiment été une serveuse, je crois que je serais vraiment tombée amoureuse ! Bonsoir mon matou !"

Puis elle s'échappe, te laissant sur le lit, les mains emprisonné, emportant avec elle ta bourse, et... Ton pantalon...

[Je savais bien que ça sentait le concombre cette histoire]

Mais pourquoi, pourquoi Karel l'avait-il senti jusqu'a des kilomètre et c'était tout de même laissé avoir. Malgrès son pseudo sixième sens, il restait tout de même un homme. Bien. La grande certitude qu'Aksell pouvait désormais avoir c'est que la prochaine fois qu'elle recroiserait le chemin de l'épéïste, elle risquait de se retrouver avec un désagréable bout de métal tranchant dans la poitrine. Encore une femme a abattre...

"A croire que je les collectionne..."

Voyons le bon coté des choses... Même si cent pièces pour un bandage et un verre, les deux avaient été bénéfiques et appréciables. La brave demoiselle n'avait pas pu deviner que Karel transportait dans son sac une tenu d'aparat. Bon certes, le blanc c'est visible et salissant, mais c'est toujours mieux que ne pas d'avoir de pantalon. Calmement, imaginant les 1001 morts qu'il pourrait donner a cette charmante voleuse; Karel ramassa ses affaires et se vêtit de son costume de duelliste. Le commanditaire n'allait pas tarder a arriver. Et il allait falloir plaindre les eventuels agresseurs du riche en question, parce quand notre protagoniste allait déchainer sa rage au combat, on retrouverait du sang sur les murs.

Comme si de rien n'était, le jeune homme fraîchement changé sortit de la "chambre" de la roublarde pour redescendre dans l'auberge, et se retrouver une place tranquille ou il pourrait voir son commanditaire arriver... Et plus question de faire la courbette aux serveuses, qu'on se le dise!

[ Meuh non, en fait à un peu de chance près, tu passais un bon moment C'est de la faute aux dés ]

[ MdJ : A.S ]

Alors que du redescend dans la salle commuine, tu vois la véritable serveuse qui s'occupe de donner aux clients ce qu'ils ont commandés. Elle est légèrement différente, peut-être un peu moins belle... Alors que tu t'installes, tout se suspend alors que tout le monde te regarde... Certains se moquent ouvertement de toi, et dans une hilarité générale, le boucan et les discussions de comptoir reprennent... Certains te regardent encore en coin et pouffent de rire...

Dans ton coin, personne ne te dérange. Les minutes passent tranquillement sans se presser. Puis sonnent les douze coups de minuit. Personne ne rentre dans l'auberge à minuit pile...