Araminthe Val Macnia
Âme en quête
Nombre de messages : 18
Age : 40
Compagnie : Indépendante
Grade : Paysan
Date d'inscription : 07/10/2007
Fiche de Recensement
Or: 60 environ
Inventaire:
Santé: Indemne
 |  Sujet: Araminthe Macnia  Lun 8 Oct - 20:37 | |
| Identité :
Nom : Val Macnia
Prénom(s) : Araminthe
Surnom(s) : Son frère l'appelait parfois Mimi, étant jeune. Elle refuse catégoriquement qu'on l'appelle ainsi depuis qu'elle a atteint seize ans. Chose que Finn se fait un plaisir de faire, vous vous en doutez.
Âge : 20 ans à peine, depuis quelques semaines.
Nationalité : Nevan
Langues connues : Nevan
Compagnie : Mercenaire Indépendant
Psychologie :
Caractère : Pour parfaire un physique somme toute adorable, Araminthe possède un caractère qui lui vaut autant de flatteries que de reproches. Elle n'a jamais su faire preuve de pessimisme, ce qui est une grande qualité, surtout avec les temps qui courent, mais qui peuvent parfois lui attirer les moqueries, tant elle se montre parfois idéaliste. Sa jeunesse lui offre beaucoup de ces valeurs que l'on perd avec l'âge, comme la franchise, voire parfois l'effronterie, l'espièglerie et la naïveté, sans qu'on ne puisse la qualifiée d'idiote. Si elle ne se montre pas toujours très sage, elle possède cependant l'intelligence et l'instinct nécessaires pour savoir, la plupart du temps, quelle attitude adopter face à une situation inconnue. Cependant, son talent est de s'introduire sans vergogne dans des contextes qui ne lui appartiennent pas. C'est sans doute plus fort qu'elle, et elle en joue énormément, car ce sentiment d'excitation face au danger, à l'interdit et à l'inconnu la pousse toujours plus loin dans la quête de nouveautés. Elle fait cependant la fierté de ses parents lorsqu'elle se montre moins turbulente, plus féminine. Ayant appris à manier aussi bien le rouleau à pâtisserie que l'aiguille à coudre, elle est d'une habileté effarante et ses doigts sont de véritables fées. Et même si ses quelques talents de femme parfaite (selon ses parents, entendons-nous) en font une jeune fille à mariée idéale, Araminthe détient quelques traits de caractère capables de repousser les assaillants de sa virginité : la parole en est un, et il ne sied pas à une jeune femme d'être aussi bavarde, d'avoir autant d'opinions (et souvent des préjugés, que son jeune âge ne lui a pas encore permis de contredire), et surtout, de les annoncer à qui veut les entendre. On la préfèrerait plus douce, plus calme, plus... hypocrite ? Mais bien que cette forme de langage ne lui plaise pas, elle ressent très souvent le besoin de mentir. Non sur ce qu'elle pense, mais sur des faits établis. Cela lui a, d'ailleurs, plusieurs fois sauvé la vie, et c'est pourquoi elle avoue qu'un petit mensonge ne fait pas de mal, lorsqu'il n'est là que pour aider le maximum de gens (très efficace devant un père furieux d'avoir trouvé sa charue en miette : le Lerpur-Grande-Dent -sorte de loup). Elle ne s'en sert cependant jamais pour faire du mal à son entourage, ni pour calomnier. C'est même souvent un simple jeu.
Cette jeune femme adorable sait cependant jouer la comédie avec brio, bien qu'elle en usait, avant son voyage, surtout pour faire rire autour d'elle (ses frères notamment), elle a été contrainte de s'en servir plus d'une fois pour ne pas mourir de faim ou de soif. C'est une demoiselle déterminée, on ne peut lui retirer ce trait-ci, mais cet enthousiasme forcené parfois, allié à une bonne humeur communicative en font quelqu'un d'apprécie et d'adorable : c'est n'est pas rare de craquer pour ses petites moues enfantines ou ses clins d'œil malicieux, respirant la gaieté et la jeunesse, presque insouciante. Une bouffée d'air pur, un grand bol de vitamines : c'est une femme indispensable, et on ne s'en rend compte que lorsqu'on ne l'a plus à ses côtés.
Tics, manies, phobies : L'une de ces principales manies est de s'attirer des ennuis... C'est un fait, elle est très douée pour se fourrer dans des situations peu favorables à sa survie. Sa plus grande crainte étant d'être tout à fait "normale". Elle souhaite de tout cœur être loin des idéaux de ses parents, qui la veulent en femme digne et sage. Sa plus grande manie est de faire des grimaces, lorsqu'elle est contrariée ou pour illustrer ses émotions, ce qui fait souvent rire.
Confession : Elle est Polythéiste et très croyante. Pour Araminthe, il convient de louer les Dieux pour qu'ils n'attirent pas sur elle et ses proches les foudres de leurs ires. Elle fait souvent référence à eux, et c'est l'un des sujets de disputes avec son frère (elle ne supporte pas qu'il ne croie qu'en Arzhura).
Apparence :
Allure générale : Si Araminthe peut attirer le regard, voire les sourires, ce n'est pas seulement grâce à son physique. Même s'il est honorablement charmant, il n'en reste pas moins témoin de son jeune âge et de la destinée que lui avait réservée ses parents. D'une taille peu élevée, elle bénéficie cependant d'une stature qui lui permet d'être vue sans difficulté. Sa corpulence modeste et fine lui assure un corps à mi chemin entre l'enfant qu'elle était et l'adulte qu'elle devient. Ses cheveux d'un roux flamboyant terminent cette allure attachante, que son visage conjugue avec soin : ses deux yeux noisettes sont de vrai billes, luisantes et pétillantes de toutes ses émotions, elles sont véritablement révélatrices de ses sentiments, et il est rare qu'elle puisse les estomper, pour réussir à cacher ce qu'elle pense. Elle possède tous les attributs d'une jeune femme en devenir, ajoutés à des atouts que ses parents ont tenu à lui faire obtenir : des doigts fins et agiles, signes d'une éducation très féminine, pendant que ses frères, eux, étaient aux champs. Elle a cependant une certaine nonchalance propre à sa famille, qui peut la faire paraître renfrognée assez souvent, laissant sur son visage des moues boudeuses évidemment très touchantes. Son attitude globale reste celle d'une femme très enjouée, au visage souvent souriant si ce n'est espièglement amusé, sachant trop peu souvent faire preuve d'un sérieux nécessaire.
Elle porte en règle général, des tenues adaptées à sa situation : femme d'intérieur. Ses robes sont claires et en lin, ou en grosse laine l'hiver, et ses bottines descendent rarement au dessous de la cheville.
Signes particuliers :
Biographie :
Lorsqu'elle vint au monde, ses parents n'y croyait plus : enfin une fille ! Après de nombreux garçons, au nombre de 8, ils avaient enfin donner naissance à une petite tête rousse, futur objet de tous leur projet de mariage réussi, de tissu blanc, de couture, de maintien, d'élégance retrouvée... Ils déchantèrent vite. Non qu'Araminthe soit un garçon manqué, mais lorsque l'on est élevée avec huit jeunes hommes, tous plus désireux de prouver sa valeur, il n'est pas évident d'être une jeune fille bien élevée, calme et réfléchie. D'autant plus que le caractère bien trempée de la demoiselle se fit vite ressentir. Enjouée certes, mais fatiguante, faisant la conversation certes, mais trop bavarde, toujours à donner son avis -tranché- de façon peu diplomate, à vouloir parlementer pour tout, à chercher des explications, des raisons, des arguments...
Sans pour autant baisser les bras, Araminthe bénéficia d'une éducation encore plus stricte : apprentissage de la couture, du filage, de la cuisine, elle ne trouvait son bonheur que lorsque sa mère lui accordait des leçons en lui expliquant les propriétés des plantes qu'elle préparait. La jeune fille, véritable tempête aux cheveux fauves, faisait cependant l'unanimité : sa bonne humeur était plaisante et laissait les tensions d'une dure journée de travaux aux champs hors de la maison, lorsque ses frères et son père étaient de retour. Malgré son ambition clairement exprimée de ne pas être une femme au foyer comme toutes les autres demoiselles en herbe de ces contrées, Araminthe s'efforça de jouer, un temps du moins, aux jeunes filles bien élevées... Pensant qu'elle avait enfin atteins l'âge de raison, sa mère lui choisit immédiatement un époux honorable. Non pas qu'il soit laid, mais Araminthe était loin de vouloir prolonger la tragédie. Ce n'est qu'à force de persuasion, de palabres bien choisies, d'œillades attendrissantes qu'elle réussit à convaincre son père d'attendre un peu : elle était beaucoup trop jeune pour les noces, il fallait attendre son vingtième anniversaire.
Et les quelques prétendants furent évincés, soit par son caractère impossible, soit pas le patriarche, qui les renvoyait chez eux.
Les quatre années de répits qu'elle s'offrit alors furent idéales. Elle passa tout son temps libre (c'est à dire lorsque sa mère la laissait faire autre chose que des travaux de broderies) à suivre son frère aîné, Finn, avec qui elle s'entendait le mieux. Bien qu'elle aimait le reste de ses frères, il y avait encore lui et la rouquine, comme une alchimie supplémentaire, si bien qu'il lui livrait tous ses rêves d'aventure, alors qu'elle lui avouait tous ces cauchemars de mariage.
Eh puis un beau matin, venu d'on ne sait où, le village fut plein des cris des gamins, annonçant la venue d'un étranger. Comme on peut s'en douter, Araminthe était des premières à courir au devant du cavalier, aux atours nobles et au visage pleins de cette séduisante duretés qu'ont les hommes plus âgés, dans les yeux des jeunes filles. Quelques jours plus tard, cependant, l'étranger repartit, et elle le vit s'éloigner avec toute la tristesse que peut ressentir une demoiselle transie d'une admiration idyllique pour l'inconnu. La nuit suivante, n'arrivant à trouver le sommeil, Araminthe se leva pour boire et, accessoirement, sortir de la maison plongée dans les ténèbres pour prendre l'air.
Elle surprit alors Finn qui sellait l'un des chevaux de la maison. Elle n'eut pas besoin de trop d'explication, et le supplia immédiatement de l'emmener avec lui, n'importe où où il irait. Comme vous le savez déjà, il refusa catégoriquement, il était hors de question qu'une jeune fille soit du voyage, car sa place à elle était ici, à coudre, à préparer à manger, à être une Femme.
Ce qu'il ignore, c'est que cette même nuit, elle noua ses chausses de cuir et sans même prendre le soin de faire son baluchon, elle quitta la demeure, comme l'aîné l'avait fait quelques heures avant. Ce ne fut pas bien difficile de le suivre, car à cette heure-ci, les traces de son cheval étaient les seules présentes sur les sentiers. Elle le remerciait intérieurement pour ces quelques notions de traque qu'il lui avait enseignées, même si elle était bien incapable de chasser seule.
Pour le reste de son voyage, ce serait mentir que de dire qu'elle n'eut aucun souci. D'abord, au petit jour, la faim lui lacera le ventre, et dès lors, elle ne dut ses repas qu'à son incomparable talent de comédienne ou à ses bons mots. Tantôt, on lui avait volé son bardage et l'avait laissée pour morte, une autre fois, c'est une bande de loups qui avait déchiré son sac à dos... Le meilleur effet était celui qui provenait de son mariage forcé avec un être immonde et repoussant. Bien sûr, cela ne se passa pas toujours comme elle l'avait prévu, et malgré son manque d'endurance, elle était assez souple pour se glisser dans les taillis, entre les planches bancales ou dans les fossés.
Elle réserve les récits de ses aventures, suivant toujours son frère puis cet inconnu, lorsqu'elle aura réussi à prouver sa valeur à son aîné. En effet, Araminthe souhaite se révéler à eux, une fois certaine que Finn ne pourra plus la forcer à retourner chez ses parents.
Inventaire/Equipement
Armes : Elle a convaincu le Boucher de lui offrir un couteau épais mais élimé. Elle est appuyée sur un long batôn en bois de hêtre qu'elle a trouvé dans la forêt lors de sa filature. Depuis peu, elle détient deux Dagues en bon état, bien qu'elles soient très bon marché.
Armures : Elle possède les vêtements avec lesquels elle a quitté la maison familiale, une robe de lin beige (et partiellement tachée désormais), un chemisier au col haut de couleur brune cachant son cou et ses bras, et des chausses de cuir qui montent jusqu'aux mollets. Arrivée à Neven, elle a fait l'acquisition d'une cape et de gants.
Argent : Grâce à sa capacité à convaincre les gens, elle a réussi à se 'faire offrir' de belles bourses de cuir (au nombre de trois), contenant chacune environ 20 PO.
Objets : Arrivée à Neven, elle a acheté une petite flûte en bois de merisier (aux reflets rouges), qu'elle destine en cadeau pour Finn (dans le seul but de faire passer sa désobéissance). Elle possède également une petite potion de soin, généreusement offerte par une vieille dame lors de son voyage. Elle fut très touchée de savoir que cette jeune fille fuyait ses tyrans de parents, désireux de la mariée à un Ogre.
Caractéristiques :
FOR 3
END 4
DEX 7
AGI 6
INT 4
SAG 3
CHA 5
Compétences :
~ Compétente en équitation : bien qu'elle monte rarement à cheval, son frère lui a appris à s'y tenir droite et à manier le destrier avec facilité.
~ Compétente en survie : malgré une endurance toute relative, Araminthe bénéficie d'un instinct de survie qui lui a permis d'être encore vivante arrivée à Neven.
~ Experte en baratin, ou plutôt, dans cette science du Langage, elle n'a pas un grand vocabulaire (étant très peu instruite), mais est dotée une grande capacité de persuasion, par son apparence enthousiaste ou ses élucubrations fantasques. Elle aime parler, quitte à être souvent très bavarde, voire... trop bavarde.
~ Savoir : Connaissance des plantes : elle a pu apprendre avec sa mère le nom et les utilisations diverses des plantes de sa région. Cela lui permet de concocter tisanes et remèdes de grand-mère, pouvant soigner des rhumes ou donner un peu de baume au cœur lorsque la vie est un peu trop dure. Elle sait en effet, les aspects plus hallucinogènes de certaines fleurs, mais ne s'en vente pas, ayant peur des représailles (de son frère en particulier).
~ Elle ne sait ni lire, ni écrire. Non qu'elle soit ignare ou bête, mais étant une femme, ses parents n'ont pas jugé utile qu'elle soit lettrée, elle reconnaît certains mots, notamment sur les échoppes, pour se repérer.
Talents :
~ Comédienne : C'est plus fort qu'elle, et elle en use presque sans s'en rendre compte, mais elle sait faire passer tous les sentiments du monde dans ses gestes, ses mots, ses attitudes. S'en servant jadis pour jouer la comédienne devant ses frères et ses parents, ce talent s'est révélé bien utile, lorsque la situation l'exigeait. Elle n'en use cependant que lorsqu'elle y est contrainte.
~ Humeur Communicative : On ne peut lui en vouloir bien longtemps, ou la trouver fade. Araminthe possède ce petit talent qui est de rendre les gens autour d'elle, si ce n'est heureux, moins ternes. Son rire est communicatif, sa bonne humeur et sa fraîcheur très expansives. Elle ne supporte cependant pas qu'on reste insensibles à ses mots ou ses sourires (qu'ils soient charmeurs ou non) et montre là un côté un plus capricieux de jeunesse.
Dernière édition par le Lun 8 Oct - 23:02, édité 1 fois | |
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